
07.08.2018
Le spectre d'une bulle immobilière s'éloigne
Le marché du logement a continué à se refroidir au 2e trimestre, contrairement aux prévisions de la BNS, affirme l'UBS. Morges sort de la zone à risques.
Le risque de bulle immobilière en Suisse s'est encore éloigné au 2e trimestre, révèle mardi l'indice spécialisé compilé par UBS. Le marché du logement a continué à se refroidir, «contrairement aux craintes de la Banque nationale suisse (BNS)», notent les experts de l'établissement aux trois clefs.
L'indice de bulle immobilière (Swiss real estate bubble index) du numéro un bancaire helvétique s'établissait ainsi à 1,00 point à fin juin, contre 1,10 point trois mois plus tôt et 1,32 point à fin 2017. Il se situait donc «encore tout juste dans la zone à risques», note UBS.
La baisse est nette sur un an. Les prix des logements en propriété ont reculé de 2,6%. Dans le même temps, l'économie s'affichait en forte croissance et les prix à la consommation progressaient de 1%.
Morges sort de la zone à risques
Le risque de bulle immobilière est nettement tempéré par le ralentissement de l'octroi de crédits hypothécaires et la relative faible dépendance de l'économie suisse vis-à-vis du secteur de la construction, note la banque.
Par régions, UBS observe un boom immobilier à Nidwald, nouvelle «zone à risques» qui enregistre la plus forte augmentation des prix du pays ( 15% sur trois ans). En revanche, la commune vaudoise de Morges sort des «zones à risques». Toujours en Suisse romande, Lausanne et Vevey restent répertoriées dans cette catégorie, de même que, outre-Sarine, Zurich notamment.